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17 février 2010

Indie, Malaisie, Indonesie...

Bon, je n'arrive pas a connecter mon appareil photo sur les PC ici donc je ne peux pas mettre de photos sur mon blog.

Max y arrive donc en attendant allez sur son blog :
http://southadventure.canalblog.com

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20 janvier 2010

derniers moments en Nouvelle Zélande

Les vents nous mènent vers d'autres horizons.

Passage éclair en France puis nous repartons pour voyager en Inde pendant 3 mois.

 

>> toutes les photos sont dans le dossier last-days

8 janvier 2010

Balade dans la Town Belt

Nous, on est pas sous la neige ! C'est l'été chez nous ah ah !
Parfois il faut beau et chaud comme aujourd'hui, d'autre fois moche et il pleut. Autant dire que dès que le soleil rayonne tout le monde est dehors pour en profiter, et encore plus les jours où il n'y a pas de vent (humm rare !!).

Mais aujourd'hui, journée d'été, le soleil tape, dans la forêt ça sent bon le pin, l'eucalyptus, les fleurs, les épines des pins craquent sous nos pieds...
Après notre petite balade en forêt direction le bord de mer pour se caler, prendre un petit gouter et repartir... quand le vent se lève en bord de mer, ça décoiffe... et ça caille car il ramène les nuages avec lui !!!

J'ai mis d'autres photos dans le dossier town-belt

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5 janvier 2010

balade en ville sous le soleil

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28 décembre 2009

Bonnes fêtes à tous !

Même à l'autre bout du monde, on s'est fait un Noël de folie, cadeaux et repas gargantuesques. Quelques photos... (pour ne pas heurter la sensibilité des plus sensibles d'entre vous je ne mets qu'une photo d'une des entrées...sinon on a aussi mangé des magrets de canards sauce mandarine, un gigot d'agneau aux 5 épices, un tartare aux deux saumons, une poëlée de saint-jacques et crevettes, un cheese cake au chocolat blanc et une tarte aux poires...on en a juste eu pour 3 jours !!)

Bonnes fêtes à tous !

PC240008Nico pendant son tour de cuisine (il a fallu faire des tours pour que nous puissions tous faire à manger !!)

 

 

 

PC240012mise en bouche...

 

 

 

 

PC240021 les cadeaaauuuuxxxx (hum, sauf la guitare et les bouteilles hihi)

PC190007 rien à voir ;-) une petite balade sur les docks. Grand soleil ici !

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19 décembre 2009

Les femmes sont toujours les meilleures...

...ah ah n'en déplaisent aux machos !

Bon, tout ça juste pour dire que nous avons tous réussi notre examen d'anglais. Vendredi a été une journée pleine de suspens ! Les résultats étaient disponibles à l'université de Victoria (au même endroit où nous avons passons nos examens) à 12h. Nous devions y être vers les 13h30.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ici, ils restent très discrets sur la diffusion des résultats. On s'attendait à voir nos noms affichés sur un grand tableau, avec d'un côté les 'reçus', de l'autre les refusés, l'angoisse...Comme au bac, comme au Master aussi.

exam_anglaisMais non, le secrétariat nous a donné à chacun, après présentation du passeport, une grande enveloppe marron, étiquetée à notre nom (et nos multiples prénoms..) contenant la précieuse réponse... Au départ on voulait l'ouvrir une fois sorti du bâtiment, les fumeurs ont eu une montée de stress dont le seul remède était...la cigarette vous vous en doutiez. Et bien quand on ne fume pas, on stress et on essaie de gérer voilà, ça c'est pour moi.

Mais nous étions bien trop impatients et à peine arrivés dans les escaliers nous avons tous ouverts nos enveloppes et comme à l'école on se donnait nos résultats respectifs. Le document indique en effet les notes pour chaque examen : oral, compréhension orale, écrite, rédaction. Et la note finale.
Et il faut croire que mes histoires de San Francisco, de roller, d'Andréa, de paraître et compagnie leur ont plu !!
Les notes vont donc de 5,5 à 6,5. Nous avons revérifié la note minimale pour l'immigration..5. Et les nanas ont eu les meilleures résultats ! AH AH !

C'est un beau cadeau de Noël, un peu en avance, mais nous l'avons savouré avec plaisir et soulagement...on en a fait des cauchemars de cet exam, c'est dire si ça nous à travailler l'esprit!

Pour obtenir notre visa business il ne nous reste plus qu'à :
- finir le dossier complet décrivant le business, le plan financier, l'étude de marché etc..
- rassembler toutes les pièces justificatives nécessaires (comme nos diplômes)
- faire traduire nos diplômes français et tous documents administratifs & justificatifs français
Nous avons prévu d'envoyer tout ça pour le début du mois de janvier. 

Sinon Noël approche et l'été a du mal à montrer le bout de son nez (on peut être le matin en tshirt et l'après-midi avec le pull...).
Les décorations de Noël sont les mêmes qu'en France à quelques détails près : le Père-Noël est en short et on peut trouver des perroquets avec un bonnet de père-noël pour décorer le sapin. La dinde est de rigueur sur les tables néo-zélandaises le soir de Noël, les églises ont toutes prévues leur messe de minuit, les vitrines des magasins sont décorées et certains grands magasins à l'instar des grands magasins parisiens, ont de belles vitrines avec des peluches automates (et la mode est à l'ourson automate). Je vous enverrai bientôt quelques photos. 
Un avantage intéressant ici : les magasins font des soldes ! Ca fait plus de cadeaux pour tout le monde ! miam

Ah, oui, important, je vous rassure, nous arrivons à manger plus que correctement, même un peu comme au restaurant... millefeuille de légumes accompagné sa sauce à la moutarde et de sa salade forestière...mes amis, à tables !

Et bon appétit bien sûr !! 

6 décembre 2009

Comme une impression de déjà vécu...

 

revisionsJe voulais poster ce message vendredi soir mais nous avons eu une petite coupure internet...

Nous avons donc passé notre examen, euh, nos examens d'anglais ce samedi. Une journée chargée en stress, en concentration, en exercices et quelques cheveux arrachés au passage.

6h du matin, le réveil sonne. On est quatre, une seule salle de bains, le bus est à 8h et il est hors de question de le louper. Donc réveil à l'aube.

8h On attrape le bus, puis un autre pour arriver sur le campus de l'Université Victoria à Kelburn. Il est 8h30. Je suis la première à passer du groupe, à 9h40 et on ne rigole pas avec la tricherie ici. Une fois entré dans la salle d'attente on s'enregistre et il n'est plus possible de sortir avant qu'on soit appelé pour l'oral. On patiente. L'heure tourne et le stress commence à monter...

Ah oui, je n'ai pas précisé, ce premier examen consiste en un entretien oral. 15 à 20 minutes de conversation sur différents thèmes et questions imposés par l'examinateur.

9h40 Me voilà donc face à mon examinatrice, une quarantaine d'années, souriante et un petit je ne sais quoi de rassurant. Bon, moins rassurant : l'entretien est enregistré... et peut être réutilisé dans les CD d'exercices de l'IELTS, pour donner l'exemple de bonnes interventions et de moins bonnes...bref...

L'entretien commence : je dois me présenter, dire d'où je viens, où j'habites, si je m'y plais et si je compte y rester longtemps. Pour l'instant tout va bien.

Deuxième étape et premier thème de conversation : la télé. Combien d'heures je regarde la télé, est-ce que je regarde des programmes étrangers, est-ce que la télé peut être utile pour l'éducation... Là aussi je m'en sors bien ouf, ça me rassure, le stress est bien redescendu ce qui aide beaucoup dans ces moments là !!

Viennent des questions plus...simples : ecrivez-vous des lettres et des emails ? Aimez-vous écrire des lettres et des emails ? Pourquoi ? Quand avez-vous envoyé votre dernier email ?

Dernière étape, la plus redoutée, le thème imposé... Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que j'allais tomber sur le sport. Bingo ! Elle me demande de parler d'un sport qui m'intéresse beaucoup, que je trouve vraiment bien. J'ai 1 minute, un bout de papier et un crayon pour griffonner quelques idées. Il me faudra parler pendant minimum 1 minute (à 2min) non stop, toute seule, comme une grande. C'est parti ! Je parle donc d'équitation, j'invente un peu des trucs au passage parce que c'est plus simple à traduire sur le moment. C'est fou, on ne se rend pas compte de ce qu'on débite comme paroles à la minute... C'est long une minute !

D'autres questions ont suivi : quelle est la différence entre pratiquer un sport comme loisirs et en tant que professionnel ? Pourquoi les gens sont respectueux des sportifs ? Pour être un professionnel, faut-il beaucoup s'entrainer ou alors être sportif de nature suffit ? Pourquoi les gens aiment les sports extrêmes ? Est-il possible de fixer des lois pour éviter le danger dans la pratique des sports extrêmes ?

On s'embrouille un peu des fois en cherchant ses mots ou en voulant construire des phrases complexes. Les mots les plus simples nous échappent...pour moi c'est le mot 'exercice' qui m'a échappé.... Pour les non anglophones, exercice en anglais se dit 'exercise'... j'avais pas besoin d'aller chercher bien loin !

Première étape passée. Pas si méchante mais je ne suis pas sûre d'avoir fait un super oral non plus. J'attends donc patiemment dehors que Maxime, Harinala et Nicolas passent leur oral à leur tour (parce qu'on avait pas le droit de retourner dans la salle d'attente une fois l'oral passé).

12H30. Suivez le guide ! On nous emmène dans la salle d'examen pour les trois autres épreuves :

  • l'écoute (40 minutes) : on écoute des textes très différents sur CD de quelques minutes et on répond aux questions sur ces textes. Attention, une seule écoute possible, si t'as pas compris, tant pis pour toi, passe à la prochaine question !

  • la compréhension écrite (60 minutes) : plusieurs textes, de thèmes et longueurs différentes avec un bon lot de questions, dont certaines sont inspirées du style de questions du code de la route...hum...

  • rédaction (60 minutes) : alors là il faut être créatif ! Premier exercice : écrire une lettre à une amie qu'on vient visiter (dans un pays anglais), on lui demande des infos sur les hôtels, sur les activités à faire avec elle. Voilà, mon amie imaginaire s'appelle Andrea, habite à San Francisco et je veux aller faire du roller avec elle. Sympa non ? En 20min, sans brouillon, on fait ce qu'on peut !
    Deuxième exercice : réflexion. Pourquoi aujourd'hui, les gens changent de couleur de cheveux, font de la chirurgie, se font des piercing ? Est-ce une bonne chose que les gens changent de look comme ça ? Bon, en 40 minutes, il ne fallait pas s'attendre une réflexion philosophique sur la question de l'identité, du paraître etc...

Nous sommes donc sorti de ces 2h30 d'examens bien fatigués, un peu déçus de nos prestations car les questions n'étaient pas toujours très simples...

Résultats vendredi 18 décembre dans l'après-midi !

Pour que l'examen soit valable il nous faut la note de 6/9... Patience !

pluie_nuagesSinon, nous avons eu 4 jours de mauvais temps d'affilée. Ce qui commence vraiment à m'inquiéter c'est quand les Kiwis nous disent ''Sale temps hein ? Mais ça va aller mieux''...Ah bon ? mais quand ?!
On a eu droit aux nuages bas, au brouillard et aux basses températures qui vont avec le duo pluie-vent ! L'avantage c'est que le mauvais temps détourne moins des révisions que le grand soleil !

 

Une pub qui me plait bien

Pas besoin de parler anglais pour la comprendre. Moi, ça me fait beaucoup beaucoup rire...

25 novembre 2009

Du soleil, du pain sur la planche et des jets de mer...

 

Pour le développement durable

Voici une fontaine bien atypique... vous ne rêvez pas, elle est bien installée dans la mer, plus exactement à 100 mètres de la plage. Comme bon nombre de fontaines dans les villes elle n'est pas mise en marche tous les jours. Imaginez à quel point on a cogité sur ce 'truc' dans la mer la première fois qu'on l'a vu, parce qu'on a vraiment eu du mal à comprendre ce que ça pouvait être : elle ne fonctionnait pas ce jour là.

Des bouées, des phares, des filets de pêche, des enclos d'élevage en mer on avait déjà vu, mais ça... Perplexes et sans l'ombre d'un indice nous avons passé notre chemin. C'est un jour de grand soleil que nous avons découvert la fonction du 'truc dans l'eau' : faire des jets de mer ! Waouh ! (j'aime beaucoup ce concept de jets de mer, c'est marrant quand on essaie de se l'imaginer sans l'avoir vu..)

C'est donc très joli cette fontaine moderne de mer, c'est décoratif, distrayant et... écologique : pas de gaspillage d'eau puisqu'elle est directement puisée puis rejetée dans la mer. Pas besoin d'utiliser 500 litres d'eau pour la remplir et faire tourner la pompe. Bon j'suis pas une pro de la fontaine, c'est juste pour dire que les fontaines en mer ça existe, la preuve et c'est très inattendu !! Je n'ai pas trouvé plus d'infos sur cette fontaine sauf qu'elle est attaché au fond par une ancre. Vous en savez autant que moi mantenant sur cette fontaine et c'est toujours une anecdote assez originale à placer dans les diners mondains...

Je vous ferai un petite topo sur les fontaines de la ville – ça sera vite vu, c'est pas comme Aix en Provence la ville aux 100 fontaines – mais je vous montrerai une fontaine super design qui éclabousse les badauds et dans laquelle Elijah Wood (Fredon dans le Seigneurs des..vous savez quoi) a déclaré avoir fait pipi..grande classe quand on sait qu'il y a des bars à même pas deux mètres dans la rue. On évitera donc de barboter dans les fontaines de la ville même s'il fait très très chaud. Ah oui, je dis ça parce qu'en effet on a la plage mais seuls des Bretons pourraient s'y baigner (pensée émue pour mes Bretonnes favorites, elles se reconnaitront): même en été l'eau reste très fraîche, 16-17°... bon voilà j'ai grandi en Méditerranée, 20° c'est déjà pas très acceptable pour se baigner en été alors 16° non mais oh ! Et en plus je suis frileuse...

fontaine


Le Marché de la Grande Classe
(Photos > dans l'album 'City Market')  

'Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?!' vous demandez-vous - si si je vous entend, j'ai les oreilles qui sifflent, d'ailleurs avec le décalage horaire ça me réveille hein ! Ca suffit ! Soyez gentils, je vous explique un peu ce qu'est le marché 'de la Grande Classe'.

Les marchés ont toujours un coté vie locale, pittoresque. En Provence c'est une attraction touristique incontournable, je pense notamment au marché d'Arles qui s'étend sur plusieurs boulevards et à ceux d'Aix en Provence (Place Richelme et Place des Precheurs). Il y a aussi les marchés couverts comme Les Halls à Avignon. Ca sent bon les épices, les fruits et légumes frais, les fleurs, le pain chaud qui croustille, ça éveille les papilles, puis ça parle fort avec le bel accent du sud, un véritable voyage pour les sens.

Les marchés ont un aspect humain très fort, ils sont rassurants, ils sont un rendez-vous hebdomadaire agréable : on rencontre des gens, les habitués; on retrouve le petit vendeur de légumes, celui tout au bout de l'allée qui a toujours une solution économique pour redresser la situation de la France; le poissonnier qui nous fait découvrir de nouvelles saveurs de la mer et l'épicier qui a toujours des petits morceaux de pain tartiné avec de la tapenade ou du caviar d'aubergine...

Ici c'est la même, l'accent du sud en moins (et ça parle moins fort aussi) ! Du bon produit du terroir en veux-tu en voilà, du poisson, de la viande, des fruits et légumes bien frais et 2 voire 3 fois moins cher qu'au Pak'n'Save, qu'au Woolworth ou qu'au New World (c'est les noms de nos supermarchés ici).

Peu importe le pays le marché est un lieu beaucoup plus sympa pour faire ses courses comparé au supermarché, vous en conviendrez.

On n'en est pas encore à avoir fait copain-copain avec le poissonnier pour qu'il nous fasse un prix sur le poisson vu qu'on n'a repéré ce marché il y a peu de temps !

Mais ce n'est pas de ce marché là dont je veux vous parler... Je veux vous parler d'un marché qui a la Classe, avec un grand C oui. Un marché où les légumes ne sont pas sales, où tout est exposé sur des nappes noires, où on vous fait goutter de la bière comme on vous fait goutter du vin (mais à 10h du matin), où il y a des mini gâteaux colorés qu'on croirait tout droit sortis d'un dessin animé, où on se sent comme la à la maison – impression de connaître tout le monde, tout le monde à l'air super gentil – où un petit groupe jazzy met l'ambiance...

Je vous vois déjà froncer les sourcils et vous gratter la tête : 'Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?!'.

Ah, je ne vous ai pas non plus dit qu'il était installé dans le (grand) hall d'un grand immeuble plutôt chic qui donne sur les quais. On entre d'un coté pour le marché on sort de l'autre pour s'installer sur les terrasses des cafés et restaurants sur les quais.

Bienvenue au 'City Market, for food enthousiastics' aux Chaffers Docks Function Centre.

Je la refais en français pour ceux qui ne pratiquent pas la langue de Shakespeare : Bienvenue au 'Marché de la Ville pour les bons vivants'. Le marché n'est pas très grand, environ 200m2, mais c'est un concentré de bonnes choses à manger, à boire, à humer, à regarder. Les stands sont tenus par des boulangeries, restaurants, producteurs locaux et autres commerces qu'on peut facilement retrouver en ville ouvert du lundi au vendredi dont de nombreux français :

  • Le Marché Français qui vend des fromages (français donc), je n'ai pas regardé les prix mais ils avaient l'air tous aussi bons les uns que les autres, hummm du bon fromage qui-pue-qui-coule...

  • The French Baker, un boulanger, qu'on voit un peu sur une photo

  • le restaurant Le Canard, mais qui vend des produits confectionnés dans leur cuisine

  • l'épicerie La Cloche

Et faire parti de ce marché est très valorisant pour ces Français! En effet, le marché est une initiative de la mairie de Wellington pour promouvoir les meilleures productions locales et meilleures entreprises de la ville. Il a été lancé le 14 juin dernier et est devenu un rdv dominical incontournable pour les amateurs de bonne bouffe.

Les exposants ont été choisi selon des critères très simples mais des plus importants : production locale connu et reconnu, des produits raffinés pour les palais les plus gourmands de la ville. Au total 29 entreprises se partagent les étales chaque dimanche de 8h30 à 12h30.

Nos fromages qui-puent-qui-collent sont donc bien acceptés et appréciés des Kiwis! C'est rassurant, tout n'est pas perdu au niveau du goût et de la cuisine...

Vous y trouverez donc de tout : du pot de confiture Bonne Maman à de la saucisse maison -qu'on vous propose très gentiment de gouter, mais à 10h du matin avec un café ultra serré j'ai pas osé...-, du cup cake (le gateau des pollypockets qu'on mange en une seule bouchée) au Reblochon plein de promesses (je bavais devant), du pain aux céréales à la bière locale... et des bonbons, et des fleurs !

Un marché grande classe et même sans regarder les prix on se doute bien qu'il est plutôt destiné aux bons vivants disposant d'un porte-monnaie tout aussi épanouit que leurs propriétaires. Mais l'ambiance reste convivial, comme le marché plus populaire qui se situe dehors, sur le parking.

Un plaisir pour les sens même si le goût n'a pas été mis à contribution ce jour là. Je vous ai dit qu'il y avait du fromage ? Un Reblochon plein de promesses ? Quoi, je l'ai déjà dit ? Hein, moi un peu frustrée ?! Non même pas, au contraire, rassurée : si une folle envie de bon fromage qui-pue-qui-coule me vient, je saurais où le trouver maintenant !

entree_city_market


Visa, mon ami, mon souci, mon précieux !

Créer une entreprise en Nouvelle-Zélande n'est pas de tout repos et sans frais. Le visa que nous convoitons est le Business Visa. Ils autorisent ses détenteurs à créer un entreprise sur le territoire des Kiwis et à en vivre pendant 3 ans. Il est renouvelable je vous rassure.

Mais avant d'avoir ce précieux visa il nous faut braver de nombreuses étapes et quelques arrachages de cheveux au passage... Que la force soit avec nous ! Et la santé aussi, et l'argent aussi, et l'audace aussi...

Si en France le casse-tête de la paperasse administrative a magnifiquement été illustré dans Les 12 travaux d'Asterix, ici rien de comparable -enfin pour le moment !-

Notre unique interlocuteur pour les questions d'immigration est : le site internet de l'immigration! Lorsque nous nous sommes présenté au Service de l'Immigration pour avoir un rdv avec un conseiller Business (car il existe une cellule Business, celle-là même qui étudiera notre dossier) on nous a renvoyé vers le site internet. Bien lire tous les documents, imprimer les formulaires et voilà. Mais pas de rdv possible.

Et la seule et unique structure habilité à répondre aux questions sur l'immigration est le Service d'Immigration. C'est écrit dans les dépliants donnant des conseils pour créer son entreprise et les personnes que nous avons rencontrer pour avoir plus d'infos sur la création d'entreprise nous on renvoyé vers ce service. D'abord ton visa, après on discute.

Voici la liste des ingrédients pour réussir une bonne demande de Visa. Et gare à vous, s'il en manque un, le Visa sera très amer et difficile à avaler...

  • un dossier médicale pour leur assurer qu'on a la santé et qu'on ne participera pas au trou de leur Sécurité sociale soit : prise de sang + visite médicale (comme à l'école primaire, ''ouvrez la bouche et faites 'aaahhh', c'est bien mon petit, c'est bien'') + radio des poumons (je vous avez déjà dit qu'ici fumer c'est très très mal)

  • un business plan sur 3 ans : plein de tableaux, des chiffres, des graphiques

  • des justificatifs de nos apports financiers pour l'entreprise, sur compte néo-zélandais bien-sûr

  • des extraits de compte bancaire néo-zélandais prouvant qu'on peut subvenir à nos besoins pendant 3 ans à raison de 1000$ par mois par personne

  • des attestations de structures partenaires

  • un dossier à remplir : présentation du projet, plan marketing, étude de marché...

  • l'obtention de 6/10 à l'IELTS (examen d'anglais). Dit comme ça, ça peut faire rire mais voilà les épreuves qui nous attendent le samedi 5 déc prochain : oral d'anglais (env.20min) + compréhension écrite + compréhension orale + écrite (250 mots ou rédaction d'une lettre). On s'est acheté un annales pour bosser dessus et c'est pas de la rigolade pour la notation, soit t'as juste, soit t'as faux, pas de ½ point ici !!

  • la justification de notre capacité à pouvoir gérer le projet : mettre en avant nos expériences professionnelles, nos diplômes, nos engagements associatifs et autres.

  • la modique somme de 2600$ de frais de dossier pour chacun qu'on ne reverra pas si jamais ils rejètent notre demande.

  • Pour tous les documents écrits en français : les faire traduire par un organisme/traducteur agréé (on sait pas encore les tarifs, c'est la surprise !!)

 

Faisons les comptes du moment : $ 620 (pour vous donner une idée en euros divisez par deux)

examens santé :

  • prise de sang : $ 180

  • visite médicale : $ 225

  • radio des poumons : $ 100

examen d'anglais (IELTS) : $ 340

Heureusement nous avons eu des infos d'un autre français installé à Wellington qui a ouvert son commerce : lui seul a demandé le Business visa*, sa femme, de par leur statut marital, a obtenu le visa sans payer. C'est aussi valable si on est PACSé ou en concubinage. Il suffit de le justifier...on s'est un peu arraché les cheveux pour ce document mais on y est arrivé !

(*mais sous une autre loi, il n'a rien payé et l'a obtenu en quelques semaine seulement)

Quelles exigences, n'est-ce pas ?!

Et oui, si la Nouvelle-Zélande est un pays très libéral elle n'en est pas moins protectionniste. Mais tout s'explique. Le pays avait des accords avec l'Australie : si visa de travail néo-zélandais tu as, en Australie travailler tu pourras. Et comme le visa travail en Australie est beaucoup plus difficile à obtenir, beaucoup ont abusé de cette opportunité. La Nouvelle-Zélande distribuait des visas de travail en espérant faire venir des capitaux étrangers et faire travailler ses entreprises...

Alors les Kiwis ont dit ça suffit! Et la loi s'est endurcie. Il semble, de ce qu'on a entendu d'autres Français ici, que cette loi est récente et que les Kiwis en changeaient souvent... Affaire à suivre...

 

Du travail, du travail et du soleil
(Photos > dans l'album 'De Roseneath à Hataitai')  

Voilà notre occupation quotidienne. Bien que personne n'est encore trouvé de travail -sauf Nico qui a ses clients de longue date- nous travaillons tout de même beaucoup sur le projet du matin au soir. Entre le dossier de présentation et le business plan, la communication, les rdv où nous visitons des lieux, la visite médicale, les entretiens avec des partenaires potentiels...Ca nous occupe tous bien. Mais quand le soleil tape dès 8h du mat', on s'accorde des balades en ville pour en profiter un maximum où s'il y a beaucoup à faire on prend juste des photos sur le balcon pour vous narguer un peu...

Et comme aujourd'hui il a fait super beau (mais beaucoup de vent) on s'est fait une petite balade dans le quartier avec Maxime. Hataitai, Evans Bay soit 1h30 de marche dont bien 40 au bord de mer à s'accrocher l'un à l'autre pour ne pas s'envoler !

Je vous ai même fait une petite carte de notre balade avec quelques repères de photos (je devrais bosser à l'office de tourisme moi!)

carte_balade   oulala   max_terrasse

 

 

7 novembre 2009

Des jardins en veux-tu, en voilà !

Le jardin botanique de Wellington

A en croire Google et ses bonnes adresses, Wellington a la main verte. La région - ah oui, j’ai oublié de vous préciser que Wellington n'est pas qu'une ville c'est une aussi région comme on l'entend en France avec Région PACA.

Donc, la région de Wellington compte 9 jardins botaniques à son actif. Je ne peux m'avancer que sur celui que j'ai 'visité' dimanche dernier, mais il est très étendu – 25 hectares- et date de la fin du 19ème siècle.

En plein coeur de la ville, il est un véritable lieu de tourisme et de détente. Situé sur une colline, il surplombe Wellington et permet donc d'avoir un panoramique en hauteur autre que celui du Mont Victoria.

25 hectares de plantes locales et exotiques, de fleurs, d'arbres...et de pelouse où chacun peut venir se prélasser, lire adossé à un arbre, voire même bronzer entre deux rosiers...

Cette surface permet donc de créer des 'ambiances' bien différentes : de la forêt touffu au jardin exotique en passant par le jardin à la Française et sa petite fontaine. Le jardin d'Alice au Pays des Merveilles n'est pas loin...

25 hectares...ça nous laisse quand même pas mal de temps pour en faire le tour ! Pour vous donner une image plus concrète je vous ai mis le plan. Pour cette première balade nous avons suivi le chemin en rose en partant du Cable car (en bas à gauche) pour revenir vers le centre ville en passant par un cimetière, le Bolton Street Memory Park. Rien de glauque ici, c'est un vieux cimetière (fin 19ème siècle) aux pierres tombales travaillées, entourées de rosiers, d'herbes hautes, de vieux arbres.... comment vous dire... un cimetière romantique (bizarre bizarre ces deux notions assemblées non ?).

Je reprendrais des photos, elles seront plus claires !

Plan du jardin & photos (j'ai fait un album sur le 'Botanic garden' avec toutes les photos)
botanicmap 
  alice1  vuehaut  do

Et pour monter jusqu'au Jardin Botanique : le Cable car !

Un des moyens de transports les plus appréciés (et le plus touristique) pour y accéder est le 'cable car'. Un magnifique funiculaire, datant comme le jardin botanique de la fin du 19ème siècle (première mise en service : 22 février 1902).

Sa vocation initiale n'était pas touristique : il faudra attendre les années 50 pour qu'il soit développé en ce sens. Sa vocation initiale était de relier Wellington, qui était la ville à la plus forte croissance à cette époque en Nouvelle-Zélande, à la 'campagne' de Kelburn – aujourd'hui une banlieue – où vivaient les travailleurs.

En 1926, 2 millions de personnes empruntèrent le funiculaire. Aujourd'hui le Cable car est une activité touristique prisée et pittoresque certes, mais il continue de servir les Wellingtoniens habitant aux alentours de l'université et du jardin botanique.

Je n'ai pas de photo du Cable car mais vous pouvez en voir ici > http://www.cablecarmuseum.co.nz/presentcar.html


Mont Victoria

196 mètres de hauteur sur lesquelles sont posées maisons Victoriennes, villas, appartements à l'architecture moderne et quelques petits commerces.

Il surplombe à la fois le centre ville de Welly et l'autre coté de la baie, Hatatai, Kilbirnie, Miramar, l'aéroport.

Il fait parti des nombreux décors naturels du pays utilisés pour Le Seigneur des anneaux.

C'est un point de vue très touristique qui offre des possibilités de balades avec des sentiers pour rejoindre notamment Hatatai.

IMG_0016 Hatatai         mount_victoria Le Mont Victoria vu des docks

Town Belt

Le point en commun du Mont Victoria et du Parc Botanique est qu'ils font tous deux partis de la Town Belt qu'on traduirait mot à mot comme 'ceinture de ville'. Mais, si on peut rapprocher cette notion de ceinture de ville à nos remparts moyenâgeuses comme à Avignon par exemple, il n'en est rien. Il s'agit d'une 'green Town belt' composé de forêts et de sentiers.

Elle entoure le centre ville et date de 1840.

L'objectif ? Simplement encadrer la ville d'espaces sains et récréatifs pour la population. L'idée était vraiment d'éviter les conditions de vie de l'Angleterre d'alors en pleine phase d'industrialisation (et de pollution, des visionnaires ces Kiwis!).

Même si 30% de la Town belt initiale ont été perdu (utilisé pour d'autres activités), il reste quand même 425 hectares d'espace vert... De quoi se dégourdir les jambes à pieds ou à vélo pendant de nombreux week-ends ! Les sentiers ne sont pas uniquement 'sportifs', certains ont même été conçus selon des thématiques (architecture des années 1930 par exemple) pour faire découvrir la ville autrement.

Voilà, nous allons être bien occupé pendant les weeks ends !

Pour vous donner une idée de la Town Belt

townbelt 

 

28 octobre 2009

Enfin des nouvelles de l'autre bout du monde...

Nous voilà depuis maintenant deux mois en Nouvelle-Zélande. Toujours pas internet à l'appart mais ça ne devrait pas tarder (enfin j'espère). Nos passages dans les cafés internet sont en coup de vent, c'est pour ça que vous n'avez pas eu beaucoup de nos nouvelles depuis notre départ. Du coup j'ai pas mal de choses à raconter (et vous beaucoup à lire!) et je ne suis pas encore à jour ! Et si mes propos semblent parfois négatifs je vous rassure on est quand même bien ici, il faut le temps de s'adapter, de trouver ses marques. Toutes nos expériences, même les pires, restent de bons souvenirs !

 

Petite introduction à la vie néozélandaise

Ici on appelle Kiwi :

  • les habitants de la Nouvelle-Zélande (oui Néo Zélandais ça se dit aussi)

  • le petite animal tout mignon mais en voie d'extinction

  • et le fruit, qui peut aussi être jaune dedans et encore plus bon que le vert

Fumer c'est mauvais :

  • campagne de pub télé et dans la presse à destination des 'jdeuns' (fumer c'est ringard)

  • comme en France on ne fume pas dans les lieux publics, bars, restos et compagnie

La télé Néozélandaise est à pleurer :

  • des programmes télé réalité pitoyables en veux-tu en voilà

  • même les infos on dirait de la télé réalité...

  • la pub intervient toutes les 15min, dure 15min (j'exagère, 14min) et est très agressive

  • les pubs parlent à 70% de régime et de promo sur du matériel de bricolage

  • il n'y a que 5 chaînes

  • peu de films sont diffusés le soir

Le rythme Néozélandais est quelque peu déconcertant... très anglais dans l'âme :

  • ouverture des magasins : 9h non stop jusqu'à 15h/16h, le plus tard 17h (et le samedi ils ferment plus tôt)

  • pas un chat dans la rue le lundi et le mardi soir (je rappelle qu'on est quand même dans une capitale!)

  • les gens mangent super tôt : à partir de 18h on peut voir des gens au resto.

Windy Welly : Wellington la Venteuse

  • on a bien choisi notre ville, elle porte pas ce surnom par hasard. Wellington est la ville où il y a le plus de vent dans le pays et le plus souvent (je vais pas vous donner les chiffres sinon je fais un malaise)

  • Wellington est une capitale agréable à vivre dans le sens où elle a tous les avantages d'une capitale (transports, magasins, sorties,loisirs...) sans les inconvénients : la densité de population étant très faible ce n'est pas la cohue dans les bus aux heures de pointe, idem pour la circulation, idem dans les magasins le samedi, les gens sont souriants et avenants. C'est une capitale très verte ou la nature est riche et variée. Pour les amoureux de la nature et des sports de plein air (rando, vtt), à une heure de Wellington on peut trouver son bonheur (même à 1/2h selon ce qu'on cherche).

 

De Marseille à Wellington

Vendredi 18 septembre 2009, 16h30 passée, nous attendons patiemment que l'embarquement commence après la traditionnelle et difficile séance d'adieu familiale. Comme dans les films, beaucoup d'émotions, on se sent un peu perdu, ça semble irréel, on ne concrétise toujours pas le départ bien que l'on soit au pied de l'avion...

Marseille nous dit elle aussi tristement au revoir : il pleut averse. Si fort que les avions annoncent des retards. Je commence à avoir l'habitude : dès que je dois faire un long voyage, train, avion, j'ai la poisse : il y a toujours du retard... Mais sur un aussi long voyage, 35h, la tension monte beaucoup plus vite...

Première escale : Londres Gatwick. 'Ah bon on doit changer d'aéroport ? Mais c'est marqué où ça ? Ah, sur notre 'billet électronique'... ah oui effectivement... Comment ça on aurait pu faire un peu plus attention?!...'

Un bon coup de stress nous prend donc à l'aéroport de Gatwick lorsque nous ne trouvons pas notre avion sur le tableau des départs et que l'hôtesse de la compagnie aérienne nous dit, en essayant de cacher son inquiétude, qu'il nous faut prendre le bus pour aller jusqu'à Heathrow. 1h de bus. Pas vraiment prévu... d'autant plus qu'il est déjà 19h45 et que notre avion décolle à 21h... Mais si on se dépêche on peut encore l'avoir, rien n'est perdu !

Et c'est parti pour une petite course dans les couloirs et les escaliers de l'aéroport (avec nos valises sinon c'est trop facile) jusqu'au bus. Et attendre en espérant qu'on arrive à l'heure.

A vrai dire je ne suis pas trop inquiète, je suis accompagnée d'un des hommes les plus chanceux du monde, donc notre avion, on l'aura... et on l'a eu ! Un petit sprint dans l'aéroport d'Heathrow et hop on embarque. Prochaines escales : Singapour, puis Sydney et enfin Wellington. Plus qu'une trentaine d'heures d'avion avant d'arriver...

 

Dimanche 20 septembre - 13h45/14h. L'avion survole la Nouvelle Zélande. Première prise de contact visuel qui laisse bouche bée. Des vallées, des montagnes, du vert, du bleu, c'est beau, c'est impressionnant... difficile à décrire, c'est à voir ! D'autant plus qu'il fait grand soleil, pas un nuage, peu de vent, une journée idéale pour arriver dans un nouveau pays.

Puis nous survolons Wellington : de la verdure, des forêts, des vallons, des buildings, le port et plein de petites maisons en bois aux toitures colorées, pleines de charme, avec de grandes baies vitrées...Wellington nous accueille, pleine de promesses...

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Première semaine, premier défi (20 au 26 sept. 2009)

Et si on se trouvait une maison pas humide, bien située, sans moquette et pas trop chère ?

(sans moquette = très gros défi)

Passage obligé pour les nouveaux arrivants peu fortunés : l'auberge de jeunesse, ses lits superposés, la queue aux douches, à la cuisine, et les rencontres internationales qu'on peut y faire. Mais l'objectif est surtout de se trouver notre chez nous avant de partir une semaine en balade.

Rien de bien exceptionnel pour trouver un logement : petites annonces sur les journaux et un site internet incontournable en NZ : trademe.co.nz

Ce site sert à tout : besoin d'un logement, d'une table basse, d'un matelas, d'un boulot, d'une voiture ? TOUT est sur trademe et les Néozélandais ne jurent que par ce site.

En tout cas, entrer dans un logement semble bien plus facile qu'en France. Caution bien sûr mais pas de question de garants, de bulletins de salaire, de références et compagnie. Bon, des fois, quand on voit ce qu'on a visité, on comprend qu'ils n'en demandent pas trop non plus. Des maisons en contrebas dans la colline qui ne voient le soleil qu'1/2h par jour, qui pue l'humidité, de la moquette plus que douteuse au sol, une cuisine qui n'a jamais vu une goutte de javel...

Ici les locations meublées sont très rares, les cuisines sont un minimum équipées mais la plupart du temps c'est vide. Même les chauffages sont à amener (et il faisait froid quand on a fait les visites).

C'est au bout de 3 jours de visites que nous avons trouvé la perle rare. Un appartement avec du parquet, ultra lumineux même par temps couvert, une grande baie vitrée dans le salon qui donne sur la baie de Wellington. Le luxe. Dans un quartier calme, stylé, à 10min à pied du centre ville, à 5min en bus. Petite terrasse en bois entourée de plantes, de fleurs, une nature foisonnante.

Bail signé, loyer et caution payés, nous balançons nos valises et en route vers le nord du pays pour une semaine de vacances !

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Deuxième semaine : vacances ! (27 sept. au 04 oct.)

De Wellington à Taupo, en passant par le parc national Tongariro.

Nous sommes donc en route vers le nord. Ici pas vraiment d'autoroute, limite de vitesse : 100km (et ici on rigole pas avec le code de la route). Nous traversons des paysages magnifiques, succession de collines verdoyantes...avec des vaches! Quelle déception, moi qui m'attendais à voir des milliers et des milliers de moutons tout au long de la route, on a vu plus de vaches que de moutons, paraît que c'est surtout dans le sud qu'ils sont les moutons. Pour info, la Nouvelle Zélande compte 4,2 million d'habitants et 40 million de moutons....(et 2,2 million de visiteurs en 2007).

Les paysages de Nouvelle Zélande sont d'une simplicité déconcertante : on dirait un dessin d'enfant, vous savez quand on dessine des bosses pour des montagnes, qu'on 'pique' quelques arbres au sommet, des barrières marron sur les bords de ces montagnes. Simple mais beau.

Nous avons pris une grande claque en traversant le parc naturel national de Tongariro (80 hectares, premier parc naturel inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco). C'est dans cet immense parc naturel qu'on trouve les stations de ski de l'Ile du Nord. Le parc comprend trois monts : Tangariro, Ngauruhoe et Ruapehu, trois cônes volcaniques encore en activité. Le mont Ruapehu (2797m, le plus grand du pays) inquiète beaucoup les scientifiques, sa dernière éruption date de 1997 et les risques de débordement du lac du cratère qui provoquerait des coulées de boue désastreuses.

Les paysages varient du fait de la température du sol : désertique ou foisonnant, des tapis d'arbustes vivaces ras le sol aux forêts épaisses.

Il est aussi très connu depuis le Seigneur des anneaux puisqu'il a été un des décors du film : le Mordor.

Nous arrivons en fin d'après-midi au pied du lac Taupo où deux cygnes noirs jouent les stars pour amadouer les touristes.

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Taupo où la Mecque du saut en parachute

(qu'on a pas -encore- fait)

Taupo est la ville des sports extrêmes (saut en parachute, à l'élastique, descente dans les rapides...) et de sports de 'grand air' en général (vtt, rando, activités nautiques, pêche...). Une grande ville de Nouvelle Zélande qui ressemble un peu à Las Vegas mais à la place des casinos, des grandes surfaces en tout genre et des hôtels à ne plus savoir qu'en faire. Pas vraiment de ville donc, des magasins, des hôtels, et un quartier résidentiel, parce que oui, il y a des vrais gens qui habitent ici. Mais les espaces naturels ne manquent pas : le lac Taupo, le plus grand de NZ (616m2, 40km de long et 30 de large), des chutes d'eau couleur turquoise (Huka Falls), un parc géothermal (Craters of the Moon... qui sent l'oeuf pourri, pardon, le souffre) et des forêts pour les balades. Nous ne faisons qu'une courte escale à Taupo, direction le Far North...

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The Far North : Cap Reinga et Ninety Miles Beach

Au Royaume des Morts, des dunes et du vent

Cap Reinga. Ici la route n'est plus goudronnée, quelques habitations subsistent et la première ville est à 70km. Cap Reinga est presque l'extrême pointe nord du pays. C'est ici que l'océan Pacifique et la mer de Tasman se rencontrent. Le choc de ces deux océans peut créer des vagues allant jusqu'à 10 mètres par mauvais temps. Je vous laisse imaginer la puissance du vent sur cette pointe au dessus de la mer et l'ambiance qui y règne.

C'est un lieu hautement spirituel pour les Maoris : les âmes prennent leur envol pour le royaume des morts, Hawaiki, de ce cap. Il est conseillé, par respect pour ce lieu de ne pas y manger ni même y boire. Il y a un arbre vieux de 800 ans... bon nous on l'a pas vraiment vu, mais on l'a pas vraiment cherché non plus on a lu ça sur le guide une fois parti...

Non loin du Cap Reinga nous avons fait un stop sur de grandes dunes de sable sur la route de Ninety Miles Beach. Il est même possible de louer des planches de bodyboard pour surfer sur le sable. Là aussi le site est d'une beauté à couper le souffle : ces énormes dunes de sable semblent avoir été posées là, comme ça, entre la forêt et la mer.

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Keri Keri : ville d'histoire

ou petite introduction à l'aménagement du territoire en NZ...

C'est assez déconcertant. La notion de ville, de village est très loin de la notre. A chaque nouvelle ville que nous avons traversé sur la route, ou où nous nous sommes arrêtés, nous avons constaté qu'elles étaient construites accolées à des zones commerciales et industrielles, enlevant alors tout charme à la ville. Bon, la Nouvelle Zélande est un pays jeune, c'est sur, la plus vieille maison en pierre est dans la ville de Keri Keri et date de 1836. La grande majorité des maisons sont construites en bois. Certaines ressemblent même à des maisons Playmobile...

Mais Keri Keri a bien plus que la plus vieille maison en pierre de la NZ. Elle abrite au coeur de la ville une charmante petite forêt agrémenté d'un parc longé par une rivière. Une bouffée d'air dans cette ville peu vivante : à 17h il n'y avait plus personne dans les rues et tout était fermé.

 

La Péninsule de Coromandel

Tous à la ferme !

Certainement la plus belle partie du voyage. Les guides conseillent de suivre la route en bord de mer. Sublime. Je vous cite le guide parce que j'ai du mal à trouver les mots : « cette nature exceptionnelle où contraste avec succès le bleu de l'océan, le blanc des plages et des falaises et le vert du bush et des prairies. Vous retrouverez ici un concentré des beautés du nord sub-tropical ». Le temps n'était pas très clément ce jour là et les photos ne rendaient rien, mais c'était magnifique...

La ville de Coromandel est certainement la ville qui ressemble le plus à une ville de ce que nous avions vu jusqu'à présent. Pas de grande zone commerciale, des petits commerces et un semblant de vie nocturne. Après une nuit passée à Coromandel nous avons pris la direction de Colville pour une journée et une nuit à la ferme... Là aussi la beauté du lieu est à couper le souffle. Après une partie de pêche peu fructueuse (euh même absolument pas fructueuse) nous rentrons à la ferme, un peu déçu de ne pas se faire un bon barbecue de poissons. Tanpis ça sera du riz aux courgettes !

Après une nuit dans notre caravane, nous avons eu droit à une petite initiation à la traite des vaches, eu en cadeau des oeufs tout frais et un pot de miel. Si nous étions venus plus tard (vers janvier) on aurait même pu apprendre à tondre les moutons ! Notre séjour à la ferme se finit en beauté par une balade à cheval dans le domaine (plus de 2 hectares) et quelques galops dans les près (ah quelle sensation de liberté!). Que du bonheur. Mais la route du retour est longue et il est temps de rentrer.

Inattendu sur le chemin du retour : la neige dans le parc de Tangariro. Nous sommes passés à temps, la route a ensuite été fermée.

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Le choc culturel du voyageur Français en NZ ou l'affirmation de la suprématie de la cuisine française

(ouh la vilaine que je suis prétentieuse...)

En bonne vivante que je suis, je ne pouvais pas occulter ce sujet : la cuisine néozélandaise.

Nos différentes escales nous ont plongé de plus en plus dans la culture néo-zélandaise. Je crois que, de manière générale, pour tout Français qui part dans un pays anglosaxon, la cuisine est un sujet délicat... C'est certainement le choc culturel le plus violent que nous vivons chaque jour un peu plus...

Il y a un espèce de mélange entre le vécu anglais du pays et l'influence proche des Etats Unis.

Bon, vous avez compris, ici la cuisine c'est pas le pied.

 

On a testé et on a pas approuvé :

- des préparations improbables et parfois immangeable : du guacamole au goût de vomi par exemple...

- des plats sans sel car le sel c'est mauvais pour la santé, même au resto c'est pas salé,

- des plats très sucrés, car le sucre c'est... bah apparemment c'est pas mauvais pour la santé vu que tout est sucré ici!!

- du maïs à toutes les sauces : dans toutes leurs préparations à base de légumes genre poêlé ou encore pour la soupe

- du sucre dans la moutarde de Dijon,

- le yaourt nature en pot existe pas, sauf en pot de 1kg

- la crème fraîche également est sucré,

On a aussi testé les kebabs – l'incontournable kebab de fin de soirée, quand on a squatté le bar jusqu'à la fermeture- et grande surprise : c'est ultra diet comme kebab ! Pas de frites, de la viande oui (parfois en version reconstituée un peu comme les nuggets vous voyez ?), des crudités (ne vous étonnez pas d'avoir des carottes et des betteraves rappées à la place des tomates).

- ET LE PIRE : le vin est sucré. De la folie ça, du vin rouge sucré, mais même pas comme un bon vin cuit pour l'apéro, juste sucré...

 

Mais tout n'est pas perdu...

On arrive par contre à trouver des légumes (courgettes hors de prix) et des fruits (des kiwis jaunes trop bons), et de la viande rouge en quantité industrielle.

Pour le pain, même si le pain de mie règne en maître sur les repas des kiwis, on trouve du bon pain en supermarché

 

Pas encore testé :

  • les boulangeries françaises

  • les restos Français pour voir s'ils ont adapté les plats aux goûts des Néo-Zélandais. Mais on a quand même vu un 'Bordeaux burger'... allez savoir ce qu'ils mettent dedans..

    du fromage - genre gouda- avec des morceaux de mangue et d'ananas,

  • certainement plein d'autres choses...

 

 

maintenant, laissez-moi vous conter une terrible histoire...

 

Le Monster Burger ou l'histoire d'une lutte pour sauver notre peau...

 

L'histoire se déroule dans la petite ville de Hunterville, à 200km de Wellington. Après quelques heures de route la faim nous tiraille. Nous décidons de nous arrêter au petit restaurant motel dont je tairais le nom... Il est déjà 15h mais les cuisines sont toujours en marche. Sauvé ! Enfin, c'est ce que nous pensons pour le moment...

Le menu, écrit à la craie de couleur sur une grande ardoise offre un large choix de burgers. Notre attention est attirée par le dernier burger de la liste : le Monster Burger. Nous rions, nous nous moquons de ce nom bien prétentieux et décidons de faire la fête à 4 Monsters Burgers. Sommes-nous fous ou simples d'esprit ? Aucune précision n'est donnée sur ce fameux Monster Burger, aucune image ne nous est communiqué lorsque nous passons commande. La serveuse ne sourcille pas et envoie la commande en cuisine...

Le restaurant est tel qu'on pourrait l'imaginer lorsqu'on évoque en même temps restaurant, motel, bord de route et Hunterville.... littéralement la Ville du Chasseur. Même ce nom aurait du nous apparaître comme un avertissement... Quelques cadres aux murs évoquent la vie des bergers, promouvoient des bières néozélandaises dans une ambiance faussement cosy, entre une cafétéria flunch et le réfectoire d'une maison de retraite qu'on aurait repeint en bordeaux du sol au plafond.

C'est alors que la serveuse apparaît au coin de la table avec la première assiette. La première arme. Une première main tendue vers l'au delà. Les trois autres suivent. Chauds, épais, nos Monster Burger se dressent devant nous comme une évidence.

Nous allons être puni pour nos moqueries, 'rira bien qui rira le dernier' a du se dire le 'cuisinier' dans sa taverne...

Ils ont du longtemps attendre des proies aussi faciles que nous. Le Monster Burger n'est pas un buger comme les autres, nous l'avions largement sous estimé. Son pain, légèrement doré, a été beurré et tartiné d'une mayonnaise pâle comme le jour qui se lève et sucré comme le miel. Il est piqué d'une longue et fine baguette qui l'aide à se tenir droit. Il nous défie. Chaque partie du Monster Burger nous défie : la salade croquante et sans goût, l'improbable présence de tranches de betteraves, d'ananas et d'une galette de pommes de terre. Ses tranches de protéines, steak, oeuf au plat, steak haché aux oignons, poulet pané et tranche de fromage croustillant provoquent en nous des sueurs froides rien qu'à les regarder.

La vie est courte, nous sommes trop jeunes pour partir si tôt! Le combat commence, un combat acharné. Les coups bas ne sont pas permis, nous nous battons à la loyale : un couteau de couteau par ci, un coup de dents par là, nous mâchons, mâchons, jusqu'à épuisement... Nous ne faisons plus qu'un avec le Monster Burger... Il ne nous reste plus qu'à espérer que la lutte finale, assurée par notre estomac, soit en notre faveur.

Nous repartons sur la route, titubant, fiévreux, nauséeux. Gardons le cap, gardons l'espoir, l'estomac est en marche ! Soit fort, tient bon !

C'est à coup de promesses de repentances, de soupes aux légumes, de poisson à l'huile d'olive, de fruits frais, d'une alimentation saine que notre allié gagna la victoire...

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Chez nous c'est trop beau, c'est trop la classe

Quelques photos de l'appartement, de la vue.

On est allé se balader sur le Mont Victoria qui est à 15 min à pied de chez nous.

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Clin d'oeil...

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