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25 novembre 2009

Du soleil, du pain sur la planche et des jets de mer...

 

Pour le développement durable

Voici une fontaine bien atypique... vous ne rêvez pas, elle est bien installée dans la mer, plus exactement à 100 mètres de la plage. Comme bon nombre de fontaines dans les villes elle n'est pas mise en marche tous les jours. Imaginez à quel point on a cogité sur ce 'truc' dans la mer la première fois qu'on l'a vu, parce qu'on a vraiment eu du mal à comprendre ce que ça pouvait être : elle ne fonctionnait pas ce jour là.

Des bouées, des phares, des filets de pêche, des enclos d'élevage en mer on avait déjà vu, mais ça... Perplexes et sans l'ombre d'un indice nous avons passé notre chemin. C'est un jour de grand soleil que nous avons découvert la fonction du 'truc dans l'eau' : faire des jets de mer ! Waouh ! (j'aime beaucoup ce concept de jets de mer, c'est marrant quand on essaie de se l'imaginer sans l'avoir vu..)

C'est donc très joli cette fontaine moderne de mer, c'est décoratif, distrayant et... écologique : pas de gaspillage d'eau puisqu'elle est directement puisée puis rejetée dans la mer. Pas besoin d'utiliser 500 litres d'eau pour la remplir et faire tourner la pompe. Bon j'suis pas une pro de la fontaine, c'est juste pour dire que les fontaines en mer ça existe, la preuve et c'est très inattendu !! Je n'ai pas trouvé plus d'infos sur cette fontaine sauf qu'elle est attaché au fond par une ancre. Vous en savez autant que moi mantenant sur cette fontaine et c'est toujours une anecdote assez originale à placer dans les diners mondains...

Je vous ferai un petite topo sur les fontaines de la ville – ça sera vite vu, c'est pas comme Aix en Provence la ville aux 100 fontaines – mais je vous montrerai une fontaine super design qui éclabousse les badauds et dans laquelle Elijah Wood (Fredon dans le Seigneurs des..vous savez quoi) a déclaré avoir fait pipi..grande classe quand on sait qu'il y a des bars à même pas deux mètres dans la rue. On évitera donc de barboter dans les fontaines de la ville même s'il fait très très chaud. Ah oui, je dis ça parce qu'en effet on a la plage mais seuls des Bretons pourraient s'y baigner (pensée émue pour mes Bretonnes favorites, elles se reconnaitront): même en été l'eau reste très fraîche, 16-17°... bon voilà j'ai grandi en Méditerranée, 20° c'est déjà pas très acceptable pour se baigner en été alors 16° non mais oh ! Et en plus je suis frileuse...

fontaine


Le Marché de la Grande Classe
(Photos > dans l'album 'City Market')  

'Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?!' vous demandez-vous - si si je vous entend, j'ai les oreilles qui sifflent, d'ailleurs avec le décalage horaire ça me réveille hein ! Ca suffit ! Soyez gentils, je vous explique un peu ce qu'est le marché 'de la Grande Classe'.

Les marchés ont toujours un coté vie locale, pittoresque. En Provence c'est une attraction touristique incontournable, je pense notamment au marché d'Arles qui s'étend sur plusieurs boulevards et à ceux d'Aix en Provence (Place Richelme et Place des Precheurs). Il y a aussi les marchés couverts comme Les Halls à Avignon. Ca sent bon les épices, les fruits et légumes frais, les fleurs, le pain chaud qui croustille, ça éveille les papilles, puis ça parle fort avec le bel accent du sud, un véritable voyage pour les sens.

Les marchés ont un aspect humain très fort, ils sont rassurants, ils sont un rendez-vous hebdomadaire agréable : on rencontre des gens, les habitués; on retrouve le petit vendeur de légumes, celui tout au bout de l'allée qui a toujours une solution économique pour redresser la situation de la France; le poissonnier qui nous fait découvrir de nouvelles saveurs de la mer et l'épicier qui a toujours des petits morceaux de pain tartiné avec de la tapenade ou du caviar d'aubergine...

Ici c'est la même, l'accent du sud en moins (et ça parle moins fort aussi) ! Du bon produit du terroir en veux-tu en voilà, du poisson, de la viande, des fruits et légumes bien frais et 2 voire 3 fois moins cher qu'au Pak'n'Save, qu'au Woolworth ou qu'au New World (c'est les noms de nos supermarchés ici).

Peu importe le pays le marché est un lieu beaucoup plus sympa pour faire ses courses comparé au supermarché, vous en conviendrez.

On n'en est pas encore à avoir fait copain-copain avec le poissonnier pour qu'il nous fasse un prix sur le poisson vu qu'on n'a repéré ce marché il y a peu de temps !

Mais ce n'est pas de ce marché là dont je veux vous parler... Je veux vous parler d'un marché qui a la Classe, avec un grand C oui. Un marché où les légumes ne sont pas sales, où tout est exposé sur des nappes noires, où on vous fait goutter de la bière comme on vous fait goutter du vin (mais à 10h du matin), où il y a des mini gâteaux colorés qu'on croirait tout droit sortis d'un dessin animé, où on se sent comme la à la maison – impression de connaître tout le monde, tout le monde à l'air super gentil – où un petit groupe jazzy met l'ambiance...

Je vous vois déjà froncer les sourcils et vous gratter la tête : 'Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?!'.

Ah, je ne vous ai pas non plus dit qu'il était installé dans le (grand) hall d'un grand immeuble plutôt chic qui donne sur les quais. On entre d'un coté pour le marché on sort de l'autre pour s'installer sur les terrasses des cafés et restaurants sur les quais.

Bienvenue au 'City Market, for food enthousiastics' aux Chaffers Docks Function Centre.

Je la refais en français pour ceux qui ne pratiquent pas la langue de Shakespeare : Bienvenue au 'Marché de la Ville pour les bons vivants'. Le marché n'est pas très grand, environ 200m2, mais c'est un concentré de bonnes choses à manger, à boire, à humer, à regarder. Les stands sont tenus par des boulangeries, restaurants, producteurs locaux et autres commerces qu'on peut facilement retrouver en ville ouvert du lundi au vendredi dont de nombreux français :

  • Le Marché Français qui vend des fromages (français donc), je n'ai pas regardé les prix mais ils avaient l'air tous aussi bons les uns que les autres, hummm du bon fromage qui-pue-qui-coule...

  • The French Baker, un boulanger, qu'on voit un peu sur une photo

  • le restaurant Le Canard, mais qui vend des produits confectionnés dans leur cuisine

  • l'épicerie La Cloche

Et faire parti de ce marché est très valorisant pour ces Français! En effet, le marché est une initiative de la mairie de Wellington pour promouvoir les meilleures productions locales et meilleures entreprises de la ville. Il a été lancé le 14 juin dernier et est devenu un rdv dominical incontournable pour les amateurs de bonne bouffe.

Les exposants ont été choisi selon des critères très simples mais des plus importants : production locale connu et reconnu, des produits raffinés pour les palais les plus gourmands de la ville. Au total 29 entreprises se partagent les étales chaque dimanche de 8h30 à 12h30.

Nos fromages qui-puent-qui-collent sont donc bien acceptés et appréciés des Kiwis! C'est rassurant, tout n'est pas perdu au niveau du goût et de la cuisine...

Vous y trouverez donc de tout : du pot de confiture Bonne Maman à de la saucisse maison -qu'on vous propose très gentiment de gouter, mais à 10h du matin avec un café ultra serré j'ai pas osé...-, du cup cake (le gateau des pollypockets qu'on mange en une seule bouchée) au Reblochon plein de promesses (je bavais devant), du pain aux céréales à la bière locale... et des bonbons, et des fleurs !

Un marché grande classe et même sans regarder les prix on se doute bien qu'il est plutôt destiné aux bons vivants disposant d'un porte-monnaie tout aussi épanouit que leurs propriétaires. Mais l'ambiance reste convivial, comme le marché plus populaire qui se situe dehors, sur le parking.

Un plaisir pour les sens même si le goût n'a pas été mis à contribution ce jour là. Je vous ai dit qu'il y avait du fromage ? Un Reblochon plein de promesses ? Quoi, je l'ai déjà dit ? Hein, moi un peu frustrée ?! Non même pas, au contraire, rassurée : si une folle envie de bon fromage qui-pue-qui-coule me vient, je saurais où le trouver maintenant !

entree_city_market


Visa, mon ami, mon souci, mon précieux !

Créer une entreprise en Nouvelle-Zélande n'est pas de tout repos et sans frais. Le visa que nous convoitons est le Business Visa. Ils autorisent ses détenteurs à créer un entreprise sur le territoire des Kiwis et à en vivre pendant 3 ans. Il est renouvelable je vous rassure.

Mais avant d'avoir ce précieux visa il nous faut braver de nombreuses étapes et quelques arrachages de cheveux au passage... Que la force soit avec nous ! Et la santé aussi, et l'argent aussi, et l'audace aussi...

Si en France le casse-tête de la paperasse administrative a magnifiquement été illustré dans Les 12 travaux d'Asterix, ici rien de comparable -enfin pour le moment !-

Notre unique interlocuteur pour les questions d'immigration est : le site internet de l'immigration! Lorsque nous nous sommes présenté au Service de l'Immigration pour avoir un rdv avec un conseiller Business (car il existe une cellule Business, celle-là même qui étudiera notre dossier) on nous a renvoyé vers le site internet. Bien lire tous les documents, imprimer les formulaires et voilà. Mais pas de rdv possible.

Et la seule et unique structure habilité à répondre aux questions sur l'immigration est le Service d'Immigration. C'est écrit dans les dépliants donnant des conseils pour créer son entreprise et les personnes que nous avons rencontrer pour avoir plus d'infos sur la création d'entreprise nous on renvoyé vers ce service. D'abord ton visa, après on discute.

Voici la liste des ingrédients pour réussir une bonne demande de Visa. Et gare à vous, s'il en manque un, le Visa sera très amer et difficile à avaler...

  • un dossier médicale pour leur assurer qu'on a la santé et qu'on ne participera pas au trou de leur Sécurité sociale soit : prise de sang + visite médicale (comme à l'école primaire, ''ouvrez la bouche et faites 'aaahhh', c'est bien mon petit, c'est bien'') + radio des poumons (je vous avez déjà dit qu'ici fumer c'est très très mal)

  • un business plan sur 3 ans : plein de tableaux, des chiffres, des graphiques

  • des justificatifs de nos apports financiers pour l'entreprise, sur compte néo-zélandais bien-sûr

  • des extraits de compte bancaire néo-zélandais prouvant qu'on peut subvenir à nos besoins pendant 3 ans à raison de 1000$ par mois par personne

  • des attestations de structures partenaires

  • un dossier à remplir : présentation du projet, plan marketing, étude de marché...

  • l'obtention de 6/10 à l'IELTS (examen d'anglais). Dit comme ça, ça peut faire rire mais voilà les épreuves qui nous attendent le samedi 5 déc prochain : oral d'anglais (env.20min) + compréhension écrite + compréhension orale + écrite (250 mots ou rédaction d'une lettre). On s'est acheté un annales pour bosser dessus et c'est pas de la rigolade pour la notation, soit t'as juste, soit t'as faux, pas de ½ point ici !!

  • la justification de notre capacité à pouvoir gérer le projet : mettre en avant nos expériences professionnelles, nos diplômes, nos engagements associatifs et autres.

  • la modique somme de 2600$ de frais de dossier pour chacun qu'on ne reverra pas si jamais ils rejètent notre demande.

  • Pour tous les documents écrits en français : les faire traduire par un organisme/traducteur agréé (on sait pas encore les tarifs, c'est la surprise !!)

 

Faisons les comptes du moment : $ 620 (pour vous donner une idée en euros divisez par deux)

examens santé :

  • prise de sang : $ 180

  • visite médicale : $ 225

  • radio des poumons : $ 100

examen d'anglais (IELTS) : $ 340

Heureusement nous avons eu des infos d'un autre français installé à Wellington qui a ouvert son commerce : lui seul a demandé le Business visa*, sa femme, de par leur statut marital, a obtenu le visa sans payer. C'est aussi valable si on est PACSé ou en concubinage. Il suffit de le justifier...on s'est un peu arraché les cheveux pour ce document mais on y est arrivé !

(*mais sous une autre loi, il n'a rien payé et l'a obtenu en quelques semaine seulement)

Quelles exigences, n'est-ce pas ?!

Et oui, si la Nouvelle-Zélande est un pays très libéral elle n'en est pas moins protectionniste. Mais tout s'explique. Le pays avait des accords avec l'Australie : si visa de travail néo-zélandais tu as, en Australie travailler tu pourras. Et comme le visa travail en Australie est beaucoup plus difficile à obtenir, beaucoup ont abusé de cette opportunité. La Nouvelle-Zélande distribuait des visas de travail en espérant faire venir des capitaux étrangers et faire travailler ses entreprises...

Alors les Kiwis ont dit ça suffit! Et la loi s'est endurcie. Il semble, de ce qu'on a entendu d'autres Français ici, que cette loi est récente et que les Kiwis en changeaient souvent... Affaire à suivre...

 

Du travail, du travail et du soleil
(Photos > dans l'album 'De Roseneath à Hataitai')  

Voilà notre occupation quotidienne. Bien que personne n'est encore trouvé de travail -sauf Nico qui a ses clients de longue date- nous travaillons tout de même beaucoup sur le projet du matin au soir. Entre le dossier de présentation et le business plan, la communication, les rdv où nous visitons des lieux, la visite médicale, les entretiens avec des partenaires potentiels...Ca nous occupe tous bien. Mais quand le soleil tape dès 8h du mat', on s'accorde des balades en ville pour en profiter un maximum où s'il y a beaucoup à faire on prend juste des photos sur le balcon pour vous narguer un peu...

Et comme aujourd'hui il a fait super beau (mais beaucoup de vent) on s'est fait une petite balade dans le quartier avec Maxime. Hataitai, Evans Bay soit 1h30 de marche dont bien 40 au bord de mer à s'accrocher l'un à l'autre pour ne pas s'envoler !

Je vous ai même fait une petite carte de notre balade avec quelques repères de photos (je devrais bosser à l'office de tourisme moi!)

carte_balade   oulala   max_terrasse

 

 

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